PROVENTRICULITE
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HISTORIQUE[/b] :

C'est une maladie récente décrite pou la première fois aux etats unis en 1977 sur des aras. Depuis cette date la maladie a été retrouvée chez une cinquantaine d'espèces de psittacidés(aras, amazones, cacatoes, grands perroquets...). Des cas semblables ont récemment été décrits sur des oies et une maladie similaire a été observée sur d'autres espèces (petits exotiques, canaris, toucans).
Un nombre limité d'informations a été publié sur cette maladie depuis sa découverte. Son origine virale est aujourd'hui démontrée (université de Géorgie) mais son mode de transmission reste inconnu. Toutefois il a été montré que la maladie est exarcerbée en volière extérieurre à la saison chaude (insectes ?) porteurs inapparents affaiblis par les conditions thermiques ?).

SYMPTOMES :
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Ils associent des troubles digestifs et des troubles nerveux qui conduisent inexorablement à une issue fatale en quelques semaines ou quelques mois. La maladie évolue sur les adultes mais aussi sur les jeunes.

[u]Symptomes digestifs
:

régurgitations (intermittentes ou incessantes), présence de graines non digérées dans les fientes, dilatation du jabot, dilatation du proventricule, abdomen dilaté. Ces symptomes s'accompagnent d'un amaigrissement progrerssif, d'un abattement, d'une baisse d'appétit. Les fientes ont une odeur forte et un volume important sur les oiseaux nourris avec des extrudés.

Symptomes nerveux :

léthagie au début puis tremblemetns, contractions cloniques, crises épileptiformes, mouvements anormaux de la tete (torticolis), ataxie locomotrice (chute du perchoir, difficultés pour se percher)

Ce tableau clinique correspond à une destruction des tissus nerveux assurant le fonctionnement du tube digestif et du système nerveux central. Il a tendance s'aggraver progressivement, avec des surinfections bactériennes ou fongiques.

ETIOLOGIE :[/u]

La cause est restée longtemps mystérieuse.
L'origine virale est admise mais l'agent viral responsable est encore mal connu. Il s'agirait d'une souche lentogène du paramyxovirus aviaire de type 1.

Des études sont en cours. Il est par contre certain que la propagation du virus parait très lente et la prériode d'incubation très longue (plusieurs mois, plusieurs années) pour aboutir à une maladie chronique impliquant une des truction progressive du tissu nerveux. Les jeunes peuvent développer la maladie dès l'age de 10 semaines mais les adultes sont plus souvent touchés.

DIAGNOSTIC :[u]


la radiographie est d'un grand interet : elle permet de visualiser la dilatation du proventricule ainsi qu'un ralentissement du transit intestinal.
une biopsie de la muqueuse du jabot

TRAITEMENT :[b][/b]

Il n'existe pas de traitement spécifique à l'heure actuelle.
On ne peut que proposer des traitements palliatifs :

- antivomitifs (métoclopramide, cimétidine, cisapride)
- vitamine A
- antibiotiques
- corticoides

- antiviraux (interféron) à l'étude

La meilleure prévention reste la quarantaine systématique des oiseaux nouvellement acquis

Il n'existe pas de vaccin :c0:
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